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Ce que j'ai tir? des R?unions de printemps du FMI et de la Banque Mondiale ? Washington

by Bachir Sylla | Thomson Reuters Foundation
Saturday, 19 May 2012 17:51 GMT

* Any views expressed in this opinion piece are those of the author and not of Thomson Reuters Foundation.

Les Réunions de printemps 2012 du Fonds Monétaire international et de la Banque mondiale auxquelles j’ai été invité cette année, à Washington, au même titre que 35 autres journalistes des pays en développement venus des quatre coins du monde, auront été pour moi plus qu’enrichissantes.

Depuis un peu plus de 10 ans que j’exerce pleinement le métier de journaliste, je n’avais jusque-là pas eu la chance de couvrir un tel évènement planétaire, réunissant autant de personnalités venant des secteurs publics et privés ainsi que de la société civile et des médias qui comptent à travers le monde.

En 2009, au cours d’une session de formation sur le reportage économique et financier, organisée à Dakar (Sénégal),  par la Fondation Thomson Reuters et le Fonds pour le Climat des investissements en Afrique, nos facilitateurs nous avaient pourtant initiés à la couverture de pareils événements.

Ils s’étaient basés sur le Sommet du G20, qui venait d’avoir lieu, des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement alors en perspective dans la capitale sénégalaise. Depuis, ce n’est que cette fois-ci que l’opportunité m’a été donnée de mettre véritablement en pratique les « recettes » de Nicolas Kotch de la FTR et de Hamadou Tidiane Sy d’Ouestafnews, puisque c’est d’eux qu’il s’agit.

Se remémorer des conseils pratiques

En recevant donc, fin février dernier, la lettre d’invitation du Département des Relations extérieurs du FMI, je n’ai pas manqué de me remémorer des conseils pratiques reçus à Dakar en avril 2009, mais aussi à Paris, en octobre de la même année, où j’ai eu le privilège d’être invité pour une session de formation approfondie au reportage économique et financier.

J’ai alors essayé de mettre tous les atouts de mon côté pour ne pas rater le grand rendez-vous de Washington. Des contacts infructueux que j’ai tentés d’avoir avec les officiels guinéens qui devaient y prendre part, à mes recherches quasi-quotidiennes sur Internet pour être au diapason des nouvelles économiques mondiales du moment, tout y est passé.

A mon arrivée à Washington, je n’étais pas perdu. Mon petit ordinateur et mon appareil photo numérique ne sont des meilleurs outils par rapport à certains de mes confrères de la presse écrite. Mais, ils m’auront été d’une grande utilité. Peut-être mieux que certains Iphones et Ipads l’ont été des confrères que j’envie par-dessus-tout.

Une envie qui se dissipait aussitôt que pensait à certains de mes confrères guinéens qui n’ont accès à un ordinateur qu’à la Maison de la presse ou dans les Cybercafés de Conakry.

Les principes de base

Pendant la petite semaine des Réunions de printemps, du 16 au 21 avril, j’ai travaillé comme il ne m’a jamais été donné. Les conférences et communiqués de presse, les tables rondes, les séminaires, les interviews exclusives étaient si nombreux qu’il fallait respecter un minimum de règles de base du journalisme. Il fallait entre autres, être rapide pour coller à l’actualité, sélectif pour respecter la loi de proximité géographique et affective, et j’en oublie. Le tout a nécessité un contact permanent avec sa propre rédaction. Ce qui, dans une certaine mesure, a été un handicap pour moi. En effet, bien que quotidien, la parution de mon journal est un défi tout aussi quotidien. N’ayant pas de site web non plus, après deux ans d’existence, j’ai dû proposer la plupart de mes articles à d’autres sites web guinéens pour éviter qu’ils ne soient caducs avant la parution de mon journal. Parallèlement, j’en ai publié presque tous sur ma page facebook, où les commentaires laissés par mes amis me donnaient raison d’y avoir pensé.

Nouveaux contacts, nouvelles retrouvailles

L’autre aspect positif que je compte capitaliser à l’avenir, c’est les nouveaux contacts que j’ai obtenus aussi bien parmi les hommes de médias des cinq continents, mais aussi d’autres communicants des institutions de Bretton Woods, de la société civile et autres. Parmi les retrouvailles, j’ai été particulièrement marqué par la rencontre avec Alex Alper de Thomson Reuters, celle-là même qui était chargée d’évaluer l’impact sur les formations que j’ai reçues de la Fondation Thomson Reuters en 2009. Je l’ai rencontrée à la Conférence de presse des ministres des finances des pays francophones à faible revenu. Jusque-là on avait échangé que des e-mails et parlé quelques fois au téléphone. Comme quoi, seules les montagnes ne se rencontrent.

 

 

 


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